Le blog de jacques morel

Le blog de jacques morel
QU'EST CE QUI FAIT SANTE?


CE QUI FAIT SOCIÉTÉ FAIT SANTÉ

jeudi 22 mai 2014



La carte verte de jacques morel


Si vous pensez que la santé participe du développement
d’une société équitable, viable et vivable,
Si vous pensez qu’elle doit être accessible à toutes et tous,
aux 100 cultures et à ceux qui sont « sans »,
Si vous pensez que la santé fait partie de notre bien commun ,
Si vous pensez qu’il s’agit de rétablir la parole aux gens, individu et collectivités,
Si vous pensez que c’est la société qui fait santé,
et que toutes les politiques ont un impact sur la sante : social, logement, culture, cohésion, enseignement, aménagement du territoire ….
Si vous pensez que les acteurs et services de proximité doivent bénéficier du premier rôle,

Alors je vous invite à partager avec Ecolo un projet de société
Qui fasse rupture et transition,
Qui articule justice sociale et environnementale
Qui place la sante au cœur du développement durable  
Alors, …. N’hésitez pas à donner de la voix à vos idées 
Et vous m’aiderez à continuer à les faire vivre
que de m’accorder la vôtre.

Bien à vous,

jacques morel,

député Ecolo aux parlements bruxellois et de la communauté française
16ème et dernier suppléant à la Région sur la 9 évidemment!



Vous trouverez régulièrement mes notes sur la sante dans une société durable sur mon blog jacquesmorelsante.blogspot.be

Le programme santé d’Écolo est sur http://www.ecolo.be/IMG/pdf/ecolo_programme_2014_-_sante.pdf.   
Il vaut le détour !





Contact : jacques.morel@ecolo.be jacquesmrl@gmail.com -
tel 0032476415108





lundi 19 mai 2014

Environnements : l'urgence de mesurer l'impact sur la sante et d'imposer l'alternative


IMPACT DES PRODUITS CHIMIQUES SUR LE CANCER DU SEIN !!

Une nouvelle étude américaine publiée dans le journal le Soir fait le lien entre produits chimiques et cancer du sein. Les coupables sont identifiés, ils s’appellent essence, gasoil, dissolvants, hydrocarbure… Pour Écolo, la lutte contre ces polluants doit constituer une priorité pour les pouvoirs publics sachant que 9000 cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année dans notre pays. La prise de conscience politique est malheureusement trop lente et insuffisante !


Au parlement fédéral, Ecolo n’a pas cessé de déposer des textes pour interdire ou limiter l’exposition de la population aux substances dangereuses connues comme les perturbateurs endocriniens présents dans notre quotidien dans des produits que l’on consomme ou qui nous entourent. Malheureusement, les avancées obtenues sous cette législature ont été trop peu nombreuses et insuffisantes.
A titre d’exemple, rappelons notamment la décision d’interdiction de présence du bisphénol A dans les biberons… alors que ce produit pourra être transmis à l’enfant par la mère si elle en ingère via des plats et récipients contenant cette substance !
Lutter contre ces produits cancérigènes ou dangereux représente pourtant une opportunité économique dans la mesure où l’on doit continuer à chercher des matériaux de substitution sans danger pour la santé et l’environnement. C’est notamment possible à travers les pôles d’innovation wallon « Greenwin » et Biotech.

Ecolo propose également de combattre de manière intégrée ces pollutions :
- en intégrant dans le plan ambitieux que nous proposons d’isolation des logements, la lutte pour l’aération et contre l’humidité et dès lors contre les moisissures toxiques ;
- en poursuivant le plan de lutte contre les particules fines initié par le Ministre Philippe Henry au Gouvernement wallon ;
- en mettant en place un fonds d’indemnisation des victimes de maladies liées au pollution, comme c’est le cas pour les maladies professionnelles liées à l’amiante ;
- en consacrant des moyens publics suffisants au niveau belge et au niveau européen pour la recherche indépendante et pour que les organes d’avis puissent travailler sans conflits d’intérêts pour évaluer les substances, décider de leur autorisation et diffuser les informations aux consommateurs ainsi qu’aux acteurs de la santé.

La lutte pour un environnement plus sain, c’est avant tout une question de santé publique !

Par Muriel Gerkens, Thérèse Snoy
Publié le 13 mai 2014  sur Ecolo.be

samedi 17 mai 2014

Parade gay & lesbian 
17 mai 2014


Bruxelles sous le soleil , des rues pleines à craquer ,100.000 personnes,
une belle ambiance festive, colorée ,chaleureuse
de la convivialité .........

Notre société semble avoir compris qu'il fallait  prendre cette cause à bras le corps
(c'est dans le ton hein !) : reconnaissance , non discrimination , égalités de statuts , on avance !
Et pourtant : convivialité vous avez dit ?
Des premiers crimes sont identifiés d'homophobes et heureusement sont jugés comme tels, mais encore plus inquiétants, les plus grands crimes sont quasi proposés par les Poutines and co .
Et même chez nous , les comportements restent empreints de détours quand il s'agit d’égalités des options sexuelles. On voit les politiques d’austérités créer  un climat de marche arrière culturelle et sociale renforcé par  les projets discriminatoires de l’extrême droite .
Tout cela doit inciter à la vigilance, et au renforcement des solidarités .  

Fête mais aussi manifestation pour une juste cause que les organisateurs ont bien  a propos rappelé sur les marches de la Bourse au démarrage de la parade .Écolo et Groen etaient comme d'habitude très presents  ,  autour d'un splendide cheval blanc décapot-able . 

lundi 5 mai 2014

Reduction des risques 7 mai : premiere journée internationale




ECOLO souhaite le développement de politiques de reduction des risques 
Ce 7 mai, une série d'organisations organisent la première journée internationale de réduction des risques (https://www.facebook.com/InternationalHarmReductionDay).

Apparue au début des années 90, la réduction des risques est à la fois une démarche de préservation de la santé individuelle, qui vise à donner au consommateur de drogues l’information et les moyens nécessaires pour réduire les risques liés à sa consommation de produits psychotropes, et une démarche de santé publique, qui vise à éviter la propagation de maladies (sida, hépatites...) ou d’un problème de santé (overdoses, bad trips...).

Approche pragmatique, la réduction des risques promeut à la fois le bien-être, la responsabilité, le souci de soi des usagers de drogues, voire des usagers en devenir. Elle vise également l'insertion sociale de ces usagers, et se situe par conséquent au confluent des champs de la santé et du social plutôt que dans le champ pénal.

En Belgique, depuis les premières opérations « Boule de neige » lancées en 1989 à Bruxelles, Charleroi et Liège, différents dispositifs ont été mis en place dans le cadre de la réduction des risques : comptoirs d'échange de seringues, distribution de kits d'injection, testing de produits psychotropes en milieu festif et système d'alerte précoce, diffusion de brochures, services de « bas seuil » (garantissant un accès inconditionnel, tant en matière administrative que financière, sanitaire ou horaire) et, dernièrement, salle de consommation et distribution contrôlée d'héroïne à Liège.

L'efficacité des actions de réduction des risques, tant pour les usagers que pour leur entourage immédiat et l'ensemble de la population (santé et tranquillité publiques), n'est désormais plus contestée.
 Pourtant, la réduction des risques ne fait aujourd'hui l'objet d'aucune reconnaissance législative. Ce vide juridique entraîne une insécurité pour les acteurs du secteur : ingérence des autorités policières et judiciaires ; manque d'articulation, voire initiatives contradictoires, entre les différentes entités compétentes ; financements précaires, etc.


En outre, si elle est de mieux en mieux appréhendée par les autorités politiques et administratives, la démarche de réduction des risques n'est pas toujours bien perçue ou comprise par la population.

http://reductiondesrisques.be/wp/wp-content/uploads/2014/04/ihrd2014.jpgC'est pourquoi l'ensemble des partis du Parlement francophone bruxellois ont adopté des recommandations en juillet 2013, afin de mieux faire connaître la démarche de réduction des risques auprès du grand public, et de pérenniser son financement (actuellement dépendant de différents niveaux de pouvoir, et partiellement menacé par les transferts liés à la sixième réforme de l'État).

En outre les écologistes soutiennent fortement la mise sur pied de nouvelles initiatives dans ce domaines, comme l'installation de bornes automatiques d'échanges de seringues, ou la création de salles de consommation (http://reductiondesrisques.be/appel-scrm-belgique/).

samedi 3 mai 2014

Sur cette pierre ....

pierre mercenier sera honoré demain au bord du lac trasimène ! Un peu compliqué pour moi d'aller saluer ce socle scientifique et politique de la santé publique qui heureusement en a ancré plus d'un d'entre nous ( moi entre autres) et dont les racines feront encore nombre de jets
J'ai omis de vous annoncer son décès , il n'est sans doute pas vraiment mort .
Je continuerai en tous cas a l’écouter, l’apprécier , et sans doute davantage .
A bientôt
j


PS Pierre a été un des fondateurs du GERM (groupe d'etude pour une reforme de la médecin ) créé en réaction à la greve des médecins de  64 qui voulaient contrer la première loi sur l'art de guerir et la naissance du systeme conventionné (Loi Leburton ). Médecin  de santé publique à l'institut de médecine tropicale d'Anvers , puis plus tard a l’école de sante publique de l'ULB il aura initié le développement du concept de soins de santé primaire a travers les centres de santé intégrés dans plusieurs programme en Afrique . Début des années 70,tandis que le GERM publie son livre blanc sur la politique de santé et convoque des Etats généraux de la santé , naissent les premières maisons médicales a Tournai , a Bruxelles puis à Liège ; elles pourront s’appuyer sur le modele du CSI pour s’expérimenter , se conceptualiser puis se développer. Pierre aura toujours été , exigeant d'une approche et politique et scientifique conjointe, un compagnon de route fidèle et puissant de cette démarche novatrice.La route convergente du GERM et de la fédération des maisons médicales est pour beaucoup dans la réussite de ce projet. Il aura été jusqu’à dévoyer Sophie d'une maison médicale pour l’emmener au lac de Trasimene ...  


Cette intelligence forte se traduit aussi par le puit de culture qu'il pouvait faire partager en pédagogue haut de gamme ; sa patrie culturelle de prédilection dont il connaissait chaque pierre , chaque son , presque chaque intonation il l'avait parcourue et avait fini par s'y installer . Dix pas avec lui en Italie étaient sans commune mesure qu'avec n'importe quel guide , en plus avec la gouaille , la délectation gourmette , le plaisir .... 


Voila ce sont quelques lignes pour ceux qui même dans le secteur ne feraient pas facilement le bond d'une génération; activer la mémoire aide à moins mal vieillir. Il nous aura laissé un matériel abondant à encore faire fructifier et on s'y emploiera. 

jm 3/05/14     

vendredi 2 mai 2014

La radicalite et le projet novateur





La radicalité politique n’est pas nécessairement là où on veut faire croire qu’elle est !


Le capitalisme nous (a) fait consommer les ressources matérielles et humaines de la planète pour un développement croissant des inégalités au bénéfice d’une minorité. Cette conduite de développement libéral, élitiste et suicidaire apparait encore davantage depuis que le capitalisme est quasi monopolistique . De leur cote, les régimes communistes ont saboté  l’espérance que leur philosophie entretient d’une alliance de l’équité, du développement  pour tous et de la démocratie. Depuis 89 , plus aucun  nouveau régime ne se revendique sérieusement de ces références. De nombreux anciens de l’URSS sont largement embrigadés dans l’Europe libérale. On voit les dégâts en termes de dé tricotage des politiques éducatives, culturelles, sociales ou de santé qui furent sans doute des réussites d’égalité et de qualité dans ces régimes. Les résidus chinois, cubains, russes ( ?) ou coréens , sont pour la plupart en voie de transformation via une infiltration capitalistique bien plus hélas que via la recherche d’une vrai alternative qui tirerait les leçons et ferait synthèse.


Sur cette scène là , on ne voit pas clairement un frémissement d’alternatives sérieuses et dans cette perspective, la radicalité n’est sans doute pas là ou on la croit .



Pas de souci avec les partis conservateurs dont l’ambition est d’assurer la continuité, essentiellement leur continuité et leur conformisme : M.R , CdH  me paraissent de ce calibre . La transformation sociale n’est pas dans leurs objectifs. Du cote de ce qu’on appelle la gauche, il me parait plus fort de montrer combien nous sommes davantage porteurs de changement, de radicalité moderne et d’innovation que le PTB ,(qui semble avoir décidé de participer au cirque des nez rouges) ou que le PS ( largement assimilable – mais pas complètement - aux « tradis .»)  



Ecolo ne souhaite pas installer le modèle d’une société marxiste léniniste, ni maoïste ; la social démocratie manœuvrant au sein d’une société capitaliste ne nous parait pas non plus une option transformatrice pour demain. On en mesure les fractures au quotidien.

La radicalité de la transformation sociale- et c’est effectivement de cette perspective que nous avons besoin - peut elle relever de la restauration d’un modèle rendu désuet par l’histoire ?



L’ambition d’Ecolo est forte et concrète : il s’agit de

-Construire la perspective d’une société imprégnée de justice sociale, de solidarité et de qualité environnementale, qui finalise un projet collectif de développent durable qui articule social, économie et environnement.

-Définir son programme comme l’organisation de la transition vers ce nouveau modèle de société, ni dans la suite du capitalisme, ni dans celle du communisme d’état,  …..

-Le défendre, le confronter, l’installer dans la participation aux exécutifs quand il est possible d’y construire des alliances et un rapport de force potentiellement acceptable,

c’est progressivement le transformer en projet de société vivable, viable et équitable, en rupture avec ceux des modèles qui nous ont conduit jusqu’ici. 



« La nécessaire transformation de la société, vers un projet vraiment neuf, c’est nous ! non ? » 

jacques morel
député
2 mai 2014 



Ba Ba La formation des professionnels de sante




Association des facultés de médecine du Canada
 L’AFMC présente un nouveau prix international en matière de responsabilité sociale des facultés de medecine. 


Une certaine fierté et une grande satisfaction de voir avancer cette question de la responsabilisation sociale , on devrait dire sociétale - c'est plus clair - des milieux académiques . 

" je crois profondément que cette approche façonnera et influencera la manière dont nous tentons de répondre aux besoins en santé de nos pays, orientons nos recherches, nous associons aux autres acteurs du domaine, suggérons de nouveaux modèles de prestation de soins de santé et formons les médecins, dans un esprit de qualité, d’équité et d’efficacité."pour paraphraser Charles Boelen auteur du prix . 

Ensemble ,nous avons pu travailler concrètement au rapport parlementaire sur les écoles de santé , remis au parlement de la Communauté française en juillet 2011. Nous avions déjà fait état de cette charte philosophique et pédagogique que représente le Global Consensus for Social Accountability of Medical Schools, qui trouve ici un statut de référence internationale. Plusieurs collaborateurs au rapport Ecolo a la Communauté française figurent dans les auteurs à la base de ce travail. 
 

La création de son prix sera peut être un argument suffisant cette fois pour convaincre à inviter Charles Boelen à venir plaider cette cause dans notre pays et une étape supplémentaire pour mettre cette question a l'agenda académique et politique dans notre communauté .Peut être une occasion de ré-ouvrir le rapport parlementaire sur les Ecoles de la santé ? 

La formation des professionnels est un facteur déterminants de la santé  pour autant que nos facultés et écoles ouvrent aux métiers de la santé les compétences dont la société a besoin pour améliorer la santé de sa population : la soigner certes , la prévenir et la protéger et plus encore la promouvoir . Notre proposition concerne largement le dispositif de formation de l'ensemble des professions de santé .

L'enjeu est essentiel . 

Bravo Charles ,merci et à bientôt , i hope.  

jacques morel


OTTAWA – L’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) a annoncé aujourd’hui, dans le cadre de la Conférence canadienne sur l’éducation médicale, la création du nouveau Prix international AFMC- Charles Boelen pour la responsabilité sociale. Ce prix récompensera des réalisations exceptionnelles sur le plan de la mise en œuvre des principes de la responsabilité sociale dans le domaine de la santé universitaire.

« C’est un honneur pour moi d’être aujourd’hui parmi vous  pour dévoiler ce prix, a déclaré le D Charles Boelen. Tout au long de ma carrière, j’ai fait la promotion du concept de la responsabilité sociale dans les facultés de médecine et autres établissements du milieu de la santé – et je crois profondément que cette approche façonnera et influencera la manière dont nous tentons de répondre aux besoins en santé de nos pays, orientons nos recherches, nous associons aux autres acteurs du domaine, suggérons de nouveaux modèles de prestation de soins de santé et formons les médecins, dans un esprit de qualité, d’équité et d’efficacité. Il est important que nous reconnaissions les personnes extraordinaires partout dans le monde qui soutiennent cet idéal par leur travail quotidien. »

Le Prix international AFMC-Charles Boelen pour la responsabilité sociale vise à célébrer des personnes ou des organisations dont les réussites professionnelles sont un exemple des principes de responsabilité sociale tels que définis par le Global Consensus for Social Accountability of Medical Schools et autres références reconnues internationalement. Il peut être remis à un individu, une équipe, un département, un établissement, une organisation ou une association dans le milieu universitaire de la santé.

« L’AFMC est fière de s’associer au Dr Charles Boelen, un leader mondial du domaine de la responsabilité sociale, pour créer ce nouveau prix, a déclaré la Dre Geneviève Moineau, présidente-directrice générale de l’AFMC. La responsabilité sociale est un enjeu majeur pour notre organisation et nous avons hâte de remettre ce prix pour la première fois dans le cadre de l’édition 2015 de la Conférence canadienne sur l’éducation médicale qui se tiendra à Vancouver. »


À propos de l’AFMC
L’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) représente les 17 facultés de médecine du Canada et est la voix nationale de la médecine universitaire. Notre organisme a été fondé en 1943 et appuie individuellement et collectivement les facultés de médecine canadiennes par le biais de la promotion de l’éducation médicale, de la recherche et des soins cliniques.

Personne-ressource :
Kate Monfette
Association des facultés de médecine du Canada
613-608-0227

jeudi 24 avril 2014

Qu'est ce qui fait sante ? C'est la societe qui fait sante !

En 68 , nous étions quel qu’uns (!)à crier que la societé etait responsable de tous les maux de la terre  et nous avions raison. . Cinquante années ont permis de démontrer cette realite et pointer les facteurs complexes qui causent la maladie ; on est sorti des tentes glorieuses et de la période une cause-un fait pour entrer dans celle de la complexité , et de pouvoir/ devoir mesurer ce qui determine non plus seulement la maladie mais ce qui fait santé . 
Cinquante ans plus tard , on peut compléter par des bases scientifiques notre responsabilité sociale en des termes de promotion de la santé et confirmer combien ce sont des stratégies et un modèle social qui font la qualité de vie et la santé d'une population .
On n'a pas seulement raison , c'est une vérité.
Raison de plus pour , au dela de la nécessite d'un système de santé de qualité sur le plan humains et techniques, construire l’itinéraire d'une société dont les finalités du développement equitable et durable permettent d'actionner des leviers en faveur de la qualité des habitudes de vie et de l'environnement. 

Les inégalités sociales impactent et la maladie et la santé  et toujours davantage depuis qu'on les mesure. 
Depuis les trente glorieuses et la construction de notre systeme de solidarité sociale , et en particulier depuis l'effondrement du mur en 89 , nombre de modèles en -isme ont sombré corps et biens au benefice exclusif du modele qui produit sui generis une inéquite croissante de la redistribution des richesses et s'alimente de la destruction des ressources de la planète .


Si les constats sont assez faciles à partager avec d'aucuns , la radicalité de la transition n'est peut être pas dans la reprise - fut elle actualisée par une stratégie du nez rouge - des pratiques et surtout des modèles de l’État . La transition vers le développement équitable et durable est une radicalité politique sans doute non révolutionnaire mais susceptible de transformer l'avenir , de placer la santé et la qualité de la vie pour tous au cœur du projet politique et comme on l'a déjà lu quelque part de faire en sorte que la solidarité soit bonne pour la santé . La transition siempre !

mercredi 23 avril 2014

La cocaine la meilleure et la moins chere , c'est chez nous !


Allez écouter Serge Zombeck , psychiatre a St Pierre et responsable de la MASS à Bruxelles , sur Forum de midi RTBF le 17 avril 14 ,http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere?id=1918949&e= il me parait très juste .



La situation centrale et le faible contrôle qui fait de la Belgique une plaque tournante historique des drogues - pas que la cocaïne - conduit surtout à la mise sur le marché de produits de grandes inégalités dans la qualite ;du point de vue de la santé publique, ces contenus incertains sont particulièrement dangereux .
Cette situation n'est pas le cas pour l'alcool par exemple qui est la drogue la plus vendue et la plus consommée.mais aussi largement réglementée . A l'achat d'un produit , on sait combien d'alcool il contient . Pour des produits comme la cocaïne , cette transparence n'existe pas ! .
  Le volume des saisies ,tout comme  l'effet de la répression n'a jamais pu être montrés positifs vis à vis de la santé .Ces mesures concernent plus les circuits mafieux que les consommateurs.ou les patients  .......
Ce constat ne doit cependant pas viré à publicité tout venant en faveur d'une consommation accrue ou banalisée.Une information claire sur ces produits vers les groupes de consommateurs - cibles reste le travail indispensable des associations de prévention. .
Ne modifions pas la hiérarchie des drogues : si la ligne de coke se consomme dans les toilettes , l'alcool qui coule à flot au premier étage est bien plus agressif pour la santé. Il tue plus que la cocaïne sans commune mesure.
Du point de vue de la santé publique , il ne faut sans doute pas légaliser mais réglementer la consommation. Un "code de la route de la consommation" est une piste vers la réduction des risques.  S' il faut réprimer, c'est parce qu'on veut de l'ordre , c'est une autre posture. Il ne s'agit pas non plus de confondre organisations criminelles et consommateurs.

jm
 


lundi 21 avril 2014

pourquoi vouloir reformer le "meilleur systeme de sante du monde "?

Voila une question à la quelle les tenants du statu quo nous confrontent régulièrement pour ne pas mettre davantage la santé a l'agenda politique .
Et pourtant !
Certes le modèle belge d'assurance solidaire et le système de soins de santé qui s'y inscrit offre des prestations de qualité et la possibilité  d'y avoir accès dans des conditions financières raisonnables pour un grand nombre.Ce cadre issu d'un siècle d'histoire sociale offre une sécurité qu'il n'est évidemment pas question de mettre à mal , qu'il est même nécessaire de renforcer et d’élargir .
La sécurité sociale est née dans l’immédiat après guerre et s'est érigée comme une assurance solidaire efficace mais  a surtout peut être construit  un modèle sociétal de solidarité .
Depuis lors les conditions économiques ont fragilisé et continue à fragiliser le pot commun et contraint a des investissement publiques pour compléter les cotisations sur le travail .  On en arrive à un mixte Beveridge et  ..... .  Voila qui interroge l'exclusivité des revenus du travail comme ressource , particulièrement en période de raréfaction de l'emploi.
L'organisation du système de soins s’appuie depuis 1964 sur une convention tarifaire pour les prestations et les remboursements,; leur nomenclature garantit dans les circuits qui adhérent a ces accords et le revenu du prestataire et le cout pour le consommateur. 
On se rapellera que medecine conventionnée ne veut pas dire gratuite , d'une part parce les cotisation ssociales sont prises a la source et que médecine conventionnée implique quelques 60% des prestataires , pas necessairement pour l'ensemble de leur activité et que la cote part personnelle (ticket moderateur) est même dans ce cadre de l'ordre de 25 % , enfin la nomenclature ne couvre évidemment pas toutes les prestations . 
Dan ce contexte depuis les années 80 , la coscience du cout de la sante a conduit a des solutions diverses pour la maitrise des couts et la réduction des dépenses ,parallèlement a la mise en place de mesures successives envers les groupes de populations plus vulnérables (VIPO , MAF , BIM etc)
Ces dix dernières années plusieurs paramètres incitent à transformer diverses mesures en reforme structurelle: parmi ces facteurs on retiendra la prolongation de la durée de vie , mais en même temps des perspectives  de boom démographique , la fracture sociale et l'accroissement des inégalités sociales pesant sur la santé , l’échappement d'une partie non négligeable de la population entre les mailles de la couverture sociale, les démonstrations de l'impact des environnements, . 
Cette démonstration figure dans la littérature scientifique : habitudes de vie et environnements au sens large conditionnent bien davantage l’état de santé des populations que l'effet réparateur des meilleurs systèmes de soins. 
En regard on pointera l’évolution des professions de santé , leur féminisation , leur vieillissement dans certain secteur , leur formation toujours centrée sur la pratique hospitalière et quasi exclusivement sur le soin au dépend d'une approche  plus globale de la santé . La persistance d'une absence de planification et une segmentation institutionnelle empêchent de qualifier vraiment le dispositif de "système "au sens systémique . Ou quand la libre circulation devient contre productive !
Les perspectives strictement budgétaires d’évolution de ce non- système sont inquiétantes et leur non prise en compte ouvre largement la porte à la concrétisation d'un spectre rampant mais loin d’être virtuel ,de la privation des soins et de la marchandisation de la santé. 
Autant de raisons de ne pas se réfugier derrière les scores ( qui ne nous classe plus dans le top mondial d'ailleurs ) et la qualité réelle des prestations de la médecine et de reflechir comment une société peut promouvoir la santé , et ça,  ce n'est pas que l'affaire de la médecine .   

jacques morel
>5 avril 14

mardi 15 avril 2014

Ethiquettes !!

Le lien entre une alimentation saine et une bonne santé  ....
C'est démontré et bien connu de chacun . Ainsi, il est notamment estimé que 30% des décès provoqués par le cancer sont au moins en partie liés à l’alimentation. C’est compter sans l’hécatombe que provoque chaque année la pollution de l’air dans laquelle les transports de nourriture qui font parfois des milliers de kilomètres, joue un rôle non négligeable. Lutter contre la malbouffe et les ravages qu’elle provoque (surpoids, maladies cardio-vasculaires, cancers…) fait partie des combats emblématiques d’Ecolo. Et ce dans un contexte où l’ensemble de notre système agro-alimentaire est malade : disparition de la moitié des exploitations agricoles ces 20 dernières années en Wallonie et méfiance croissante des Belges par rapport à ce qui arrive dans leur assiette en sont deux signaux aigus.
Manger sain, manger bio, manger local, manger équitable, c’est poser un acte, agir concrètement pour améliorer sa santé, celle des siens ; mais c’est aussi donner un avenir à une agriculture de qualité et à la planète.

Mais encore faut-il s’y retrouver parmi la profusion des labels. 

« Quel logo dans mon frigo » : c’est le titre de l’opération menée par Écolo à l'occasion de la journée de la santé , ce 7 avril , mais ca reste vrai tous les jours !

vendredi 11 avril 2014

rationnement de la solidarité ? gare !

Communiqué de presse Ecolo 

3 avril 2014


Rationner les soins de santé, rationner la solidarité ??

Une récente enquête publiée par l’INAMI sonde l’avis de la population sur l’organisation actuelle et future des soins de sante.

Ses résultats traduisent des avis certes minoritaires mais inquiétants qui conduiraient a développer un modèle moralisateur sensé conduire à des économies  budgétaires : il s’agirait de pénaliser les comportements à risque, de sanctionner certains  styles de vie, de dé- rembourser  sous couvert de la responsabilité des individus dans leur problèmes de santé. Drogue, sida, tabac, interruption volontaire de grossesse sont particulièrement visés.   

Ces propositions même minoritaires sont néanmoins inquiétantes. Elles conduiraient à développer un modèle moralisateur, sensé conduire à des économies budgétaires.
Pour Écolo, la question de l’efficience du système est évidemment posée, mais elle ne peut se confondre avec du rationnement et questionne les limites éthiques et politiques vis-à-vis de la solidarité.
Ecolo soutient les dynamiques de consultation de la population  mais souhaite en appeler a la vigilance sur la nécessite de maintenir voir développer le cadre et l’universalité de la solidarité sociale et du modèle sociétal qu’elle représente.
La nécessaire réforme du système de sante pour lui permettre de répondre au plus près des besoins de la  population, ne peut pas être un alibi au rationnement de la solidarité.

Pour Ecolo,

Zakia Kattabi , sénatrice
Jacques Morel , député régional bruxellois et communauté française


 Photo

samedi 5 avril 2014

Prisons bruxelloises : la carte noire

CARTE NOIRE 
de vincent lurquin , magali plovie et jacques morel



La situation dans les prisons bruxelloises
Et à l’intérieur il y a des hommes et des femmes, parfois des enfants.
Des commissions parlementaires ont pris le pouls des acteurs .
Tous ont répétés l’inégalité de droit, tous ont témoigné de l’inacceptable contraint

Alors …
Quand les auditions deviennent inaudibles,
Quand les visites sur place deviennent insoutenables pas au nom de la sensibilité, mais au nom de la réalité et du droit,
Quand les clapiers sont occupés par des humains, des hommes, des femmes parfois des enfants,
Quand les chances à la sortie sont surtout des chances de retour à la case départ,
Quand l’offre de soins se traduit par celle d’un dispensaire de médecins bénévoles puisque non payés,
Quand les formations sont reléguées au 3e grenier, faute de locaux ou de personnel disponible, grève aidant,
Quand de l’avis général, l’institution rend malade, rend délinquant,
Quand elle contribue à la désinsertion sociale,
Quand elle ne se contente pas de supprimer la liberté, mais aussi l’humanité et les droits,
Quand chaque année, est l’occasion d’en mesurer l’aggravation,
Quand l’Etat ne respecte plus les normes, ne répond plus aux exigences des conventions des droits de l’Homme, aux injonctions européennes, aux recommandations de l’Observatoire des prisons, contraint les travailleurs du secteur à la grève …

Alors,
Nous ne pouvons pas dire que nous ne connaissons pas la situation, nous ne pouvons pas dire que cela ne nous concerne pas.
Nous avons voulu, comme parlementaires, nous emparer de cette réalité. Nous voulons une large mobilisation pour que la situation carcérale en Belgique soit humaine et émancipatrice et les droits des détenus soient réellement appliqués. Nous avons commencé par une résolution (en annexe), mais nous voulons poursuivre ce combat avec les travailleurs de terrain qui au jour le jour se battent pour que la détention ne soit pas uniquement un échec sociétal.