Le blog de jacques morel

Le blog de jacques morel
QU'EST CE QUI FAIT SANTE?


CE QUI FAIT SOCIÉTÉ FAIT SANTÉ

jeudi 22 mai 2014



La carte verte de jacques morel


Si vous pensez que la santé participe du développement
d’une société équitable, viable et vivable,
Si vous pensez qu’elle doit être accessible à toutes et tous,
aux 100 cultures et à ceux qui sont « sans »,
Si vous pensez que la santé fait partie de notre bien commun ,
Si vous pensez qu’il s’agit de rétablir la parole aux gens, individu et collectivités,
Si vous pensez que c’est la société qui fait santé,
et que toutes les politiques ont un impact sur la sante : social, logement, culture, cohésion, enseignement, aménagement du territoire ….
Si vous pensez que les acteurs et services de proximité doivent bénéficier du premier rôle,

Alors je vous invite à partager avec Ecolo un projet de société
Qui fasse rupture et transition,
Qui articule justice sociale et environnementale
Qui place la sante au cœur du développement durable  
Alors, …. N’hésitez pas à donner de la voix à vos idées 
Et vous m’aiderez à continuer à les faire vivre
que de m’accorder la vôtre.

Bien à vous,

jacques morel,

député Ecolo aux parlements bruxellois et de la communauté française
16ème et dernier suppléant à la Région sur la 9 évidemment!



Vous trouverez régulièrement mes notes sur la sante dans une société durable sur mon blog jacquesmorelsante.blogspot.be

Le programme santé d’Écolo est sur http://www.ecolo.be/IMG/pdf/ecolo_programme_2014_-_sante.pdf.   
Il vaut le détour !





Contact : jacques.morel@ecolo.be jacquesmrl@gmail.com -
tel 0032476415108





lundi 19 mai 2014

Environnements : l'urgence de mesurer l'impact sur la sante et d'imposer l'alternative


IMPACT DES PRODUITS CHIMIQUES SUR LE CANCER DU SEIN !!

Une nouvelle étude américaine publiée dans le journal le Soir fait le lien entre produits chimiques et cancer du sein. Les coupables sont identifiés, ils s’appellent essence, gasoil, dissolvants, hydrocarbure… Pour Écolo, la lutte contre ces polluants doit constituer une priorité pour les pouvoirs publics sachant que 9000 cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année dans notre pays. La prise de conscience politique est malheureusement trop lente et insuffisante !


Au parlement fédéral, Ecolo n’a pas cessé de déposer des textes pour interdire ou limiter l’exposition de la population aux substances dangereuses connues comme les perturbateurs endocriniens présents dans notre quotidien dans des produits que l’on consomme ou qui nous entourent. Malheureusement, les avancées obtenues sous cette législature ont été trop peu nombreuses et insuffisantes.
A titre d’exemple, rappelons notamment la décision d’interdiction de présence du bisphénol A dans les biberons… alors que ce produit pourra être transmis à l’enfant par la mère si elle en ingère via des plats et récipients contenant cette substance !
Lutter contre ces produits cancérigènes ou dangereux représente pourtant une opportunité économique dans la mesure où l’on doit continuer à chercher des matériaux de substitution sans danger pour la santé et l’environnement. C’est notamment possible à travers les pôles d’innovation wallon « Greenwin » et Biotech.

Ecolo propose également de combattre de manière intégrée ces pollutions :
- en intégrant dans le plan ambitieux que nous proposons d’isolation des logements, la lutte pour l’aération et contre l’humidité et dès lors contre les moisissures toxiques ;
- en poursuivant le plan de lutte contre les particules fines initié par le Ministre Philippe Henry au Gouvernement wallon ;
- en mettant en place un fonds d’indemnisation des victimes de maladies liées au pollution, comme c’est le cas pour les maladies professionnelles liées à l’amiante ;
- en consacrant des moyens publics suffisants au niveau belge et au niveau européen pour la recherche indépendante et pour que les organes d’avis puissent travailler sans conflits d’intérêts pour évaluer les substances, décider de leur autorisation et diffuser les informations aux consommateurs ainsi qu’aux acteurs de la santé.

La lutte pour un environnement plus sain, c’est avant tout une question de santé publique !

Par Muriel Gerkens, Thérèse Snoy
Publié le 13 mai 2014  sur Ecolo.be

samedi 17 mai 2014

Parade gay & lesbian 
17 mai 2014


Bruxelles sous le soleil , des rues pleines à craquer ,100.000 personnes,
une belle ambiance festive, colorée ,chaleureuse
de la convivialité .........

Notre société semble avoir compris qu'il fallait  prendre cette cause à bras le corps
(c'est dans le ton hein !) : reconnaissance , non discrimination , égalités de statuts , on avance !
Et pourtant : convivialité vous avez dit ?
Des premiers crimes sont identifiés d'homophobes et heureusement sont jugés comme tels, mais encore plus inquiétants, les plus grands crimes sont quasi proposés par les Poutines and co .
Et même chez nous , les comportements restent empreints de détours quand il s'agit d’égalités des options sexuelles. On voit les politiques d’austérités créer  un climat de marche arrière culturelle et sociale renforcé par  les projets discriminatoires de l’extrême droite .
Tout cela doit inciter à la vigilance, et au renforcement des solidarités .  

Fête mais aussi manifestation pour une juste cause que les organisateurs ont bien  a propos rappelé sur les marches de la Bourse au démarrage de la parade .Écolo et Groen etaient comme d'habitude très presents  ,  autour d'un splendide cheval blanc décapot-able . 

lundi 5 mai 2014

Reduction des risques 7 mai : premiere journée internationale




ECOLO souhaite le développement de politiques de reduction des risques 
Ce 7 mai, une série d'organisations organisent la première journée internationale de réduction des risques (https://www.facebook.com/InternationalHarmReductionDay).

Apparue au début des années 90, la réduction des risques est à la fois une démarche de préservation de la santé individuelle, qui vise à donner au consommateur de drogues l’information et les moyens nécessaires pour réduire les risques liés à sa consommation de produits psychotropes, et une démarche de santé publique, qui vise à éviter la propagation de maladies (sida, hépatites...) ou d’un problème de santé (overdoses, bad trips...).

Approche pragmatique, la réduction des risques promeut à la fois le bien-être, la responsabilité, le souci de soi des usagers de drogues, voire des usagers en devenir. Elle vise également l'insertion sociale de ces usagers, et se situe par conséquent au confluent des champs de la santé et du social plutôt que dans le champ pénal.

En Belgique, depuis les premières opérations « Boule de neige » lancées en 1989 à Bruxelles, Charleroi et Liège, différents dispositifs ont été mis en place dans le cadre de la réduction des risques : comptoirs d'échange de seringues, distribution de kits d'injection, testing de produits psychotropes en milieu festif et système d'alerte précoce, diffusion de brochures, services de « bas seuil » (garantissant un accès inconditionnel, tant en matière administrative que financière, sanitaire ou horaire) et, dernièrement, salle de consommation et distribution contrôlée d'héroïne à Liège.

L'efficacité des actions de réduction des risques, tant pour les usagers que pour leur entourage immédiat et l'ensemble de la population (santé et tranquillité publiques), n'est désormais plus contestée.
 Pourtant, la réduction des risques ne fait aujourd'hui l'objet d'aucune reconnaissance législative. Ce vide juridique entraîne une insécurité pour les acteurs du secteur : ingérence des autorités policières et judiciaires ; manque d'articulation, voire initiatives contradictoires, entre les différentes entités compétentes ; financements précaires, etc.


En outre, si elle est de mieux en mieux appréhendée par les autorités politiques et administratives, la démarche de réduction des risques n'est pas toujours bien perçue ou comprise par la population.

http://reductiondesrisques.be/wp/wp-content/uploads/2014/04/ihrd2014.jpgC'est pourquoi l'ensemble des partis du Parlement francophone bruxellois ont adopté des recommandations en juillet 2013, afin de mieux faire connaître la démarche de réduction des risques auprès du grand public, et de pérenniser son financement (actuellement dépendant de différents niveaux de pouvoir, et partiellement menacé par les transferts liés à la sixième réforme de l'État).

En outre les écologistes soutiennent fortement la mise sur pied de nouvelles initiatives dans ce domaines, comme l'installation de bornes automatiques d'échanges de seringues, ou la création de salles de consommation (http://reductiondesrisques.be/appel-scrm-belgique/).

samedi 3 mai 2014

Sur cette pierre ....

pierre mercenier sera honoré demain au bord du lac trasimène ! Un peu compliqué pour moi d'aller saluer ce socle scientifique et politique de la santé publique qui heureusement en a ancré plus d'un d'entre nous ( moi entre autres) et dont les racines feront encore nombre de jets
J'ai omis de vous annoncer son décès , il n'est sans doute pas vraiment mort .
Je continuerai en tous cas a l’écouter, l’apprécier , et sans doute davantage .
A bientôt
j


PS Pierre a été un des fondateurs du GERM (groupe d'etude pour une reforme de la médecin ) créé en réaction à la greve des médecins de  64 qui voulaient contrer la première loi sur l'art de guerir et la naissance du systeme conventionné (Loi Leburton ). Médecin  de santé publique à l'institut de médecine tropicale d'Anvers , puis plus tard a l’école de sante publique de l'ULB il aura initié le développement du concept de soins de santé primaire a travers les centres de santé intégrés dans plusieurs programme en Afrique . Début des années 70,tandis que le GERM publie son livre blanc sur la politique de santé et convoque des Etats généraux de la santé , naissent les premières maisons médicales a Tournai , a Bruxelles puis à Liège ; elles pourront s’appuyer sur le modele du CSI pour s’expérimenter , se conceptualiser puis se développer. Pierre aura toujours été , exigeant d'une approche et politique et scientifique conjointe, un compagnon de route fidèle et puissant de cette démarche novatrice.La route convergente du GERM et de la fédération des maisons médicales est pour beaucoup dans la réussite de ce projet. Il aura été jusqu’à dévoyer Sophie d'une maison médicale pour l’emmener au lac de Trasimene ...  


Cette intelligence forte se traduit aussi par le puit de culture qu'il pouvait faire partager en pédagogue haut de gamme ; sa patrie culturelle de prédilection dont il connaissait chaque pierre , chaque son , presque chaque intonation il l'avait parcourue et avait fini par s'y installer . Dix pas avec lui en Italie étaient sans commune mesure qu'avec n'importe quel guide , en plus avec la gouaille , la délectation gourmette , le plaisir .... 


Voila ce sont quelques lignes pour ceux qui même dans le secteur ne feraient pas facilement le bond d'une génération; activer la mémoire aide à moins mal vieillir. Il nous aura laissé un matériel abondant à encore faire fructifier et on s'y emploiera. 

jm 3/05/14     

vendredi 2 mai 2014

La radicalite et le projet novateur





La radicalité politique n’est pas nécessairement là où on veut faire croire qu’elle est !


Le capitalisme nous (a) fait consommer les ressources matérielles et humaines de la planète pour un développement croissant des inégalités au bénéfice d’une minorité. Cette conduite de développement libéral, élitiste et suicidaire apparait encore davantage depuis que le capitalisme est quasi monopolistique . De leur cote, les régimes communistes ont saboté  l’espérance que leur philosophie entretient d’une alliance de l’équité, du développement  pour tous et de la démocratie. Depuis 89 , plus aucun  nouveau régime ne se revendique sérieusement de ces références. De nombreux anciens de l’URSS sont largement embrigadés dans l’Europe libérale. On voit les dégâts en termes de dé tricotage des politiques éducatives, culturelles, sociales ou de santé qui furent sans doute des réussites d’égalité et de qualité dans ces régimes. Les résidus chinois, cubains, russes ( ?) ou coréens , sont pour la plupart en voie de transformation via une infiltration capitalistique bien plus hélas que via la recherche d’une vrai alternative qui tirerait les leçons et ferait synthèse.


Sur cette scène là , on ne voit pas clairement un frémissement d’alternatives sérieuses et dans cette perspective, la radicalité n’est sans doute pas là ou on la croit .



Pas de souci avec les partis conservateurs dont l’ambition est d’assurer la continuité, essentiellement leur continuité et leur conformisme : M.R , CdH  me paraissent de ce calibre . La transformation sociale n’est pas dans leurs objectifs. Du cote de ce qu’on appelle la gauche, il me parait plus fort de montrer combien nous sommes davantage porteurs de changement, de radicalité moderne et d’innovation que le PTB ,(qui semble avoir décidé de participer au cirque des nez rouges) ou que le PS ( largement assimilable – mais pas complètement - aux « tradis .»)  



Ecolo ne souhaite pas installer le modèle d’une société marxiste léniniste, ni maoïste ; la social démocratie manœuvrant au sein d’une société capitaliste ne nous parait pas non plus une option transformatrice pour demain. On en mesure les fractures au quotidien.

La radicalité de la transformation sociale- et c’est effectivement de cette perspective que nous avons besoin - peut elle relever de la restauration d’un modèle rendu désuet par l’histoire ?



L’ambition d’Ecolo est forte et concrète : il s’agit de

-Construire la perspective d’une société imprégnée de justice sociale, de solidarité et de qualité environnementale, qui finalise un projet collectif de développent durable qui articule social, économie et environnement.

-Définir son programme comme l’organisation de la transition vers ce nouveau modèle de société, ni dans la suite du capitalisme, ni dans celle du communisme d’état,  …..

-Le défendre, le confronter, l’installer dans la participation aux exécutifs quand il est possible d’y construire des alliances et un rapport de force potentiellement acceptable,

c’est progressivement le transformer en projet de société vivable, viable et équitable, en rupture avec ceux des modèles qui nous ont conduit jusqu’ici. 



« La nécessaire transformation de la société, vers un projet vraiment neuf, c’est nous ! non ? » 

jacques morel
député
2 mai 2014 



Ba Ba La formation des professionnels de sante




Association des facultés de médecine du Canada
 L’AFMC présente un nouveau prix international en matière de responsabilité sociale des facultés de medecine. 


Une certaine fierté et une grande satisfaction de voir avancer cette question de la responsabilisation sociale , on devrait dire sociétale - c'est plus clair - des milieux académiques . 

" je crois profondément que cette approche façonnera et influencera la manière dont nous tentons de répondre aux besoins en santé de nos pays, orientons nos recherches, nous associons aux autres acteurs du domaine, suggérons de nouveaux modèles de prestation de soins de santé et formons les médecins, dans un esprit de qualité, d’équité et d’efficacité."pour paraphraser Charles Boelen auteur du prix . 

Ensemble ,nous avons pu travailler concrètement au rapport parlementaire sur les écoles de santé , remis au parlement de la Communauté française en juillet 2011. Nous avions déjà fait état de cette charte philosophique et pédagogique que représente le Global Consensus for Social Accountability of Medical Schools, qui trouve ici un statut de référence internationale. Plusieurs collaborateurs au rapport Ecolo a la Communauté française figurent dans les auteurs à la base de ce travail. 
 

La création de son prix sera peut être un argument suffisant cette fois pour convaincre à inviter Charles Boelen à venir plaider cette cause dans notre pays et une étape supplémentaire pour mettre cette question a l'agenda académique et politique dans notre communauté .Peut être une occasion de ré-ouvrir le rapport parlementaire sur les Ecoles de la santé ? 

La formation des professionnels est un facteur déterminants de la santé  pour autant que nos facultés et écoles ouvrent aux métiers de la santé les compétences dont la société a besoin pour améliorer la santé de sa population : la soigner certes , la prévenir et la protéger et plus encore la promouvoir . Notre proposition concerne largement le dispositif de formation de l'ensemble des professions de santé .

L'enjeu est essentiel . 

Bravo Charles ,merci et à bientôt , i hope.  

jacques morel


OTTAWA – L’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) a annoncé aujourd’hui, dans le cadre de la Conférence canadienne sur l’éducation médicale, la création du nouveau Prix international AFMC- Charles Boelen pour la responsabilité sociale. Ce prix récompensera des réalisations exceptionnelles sur le plan de la mise en œuvre des principes de la responsabilité sociale dans le domaine de la santé universitaire.

« C’est un honneur pour moi d’être aujourd’hui parmi vous  pour dévoiler ce prix, a déclaré le D Charles Boelen. Tout au long de ma carrière, j’ai fait la promotion du concept de la responsabilité sociale dans les facultés de médecine et autres établissements du milieu de la santé – et je crois profondément que cette approche façonnera et influencera la manière dont nous tentons de répondre aux besoins en santé de nos pays, orientons nos recherches, nous associons aux autres acteurs du domaine, suggérons de nouveaux modèles de prestation de soins de santé et formons les médecins, dans un esprit de qualité, d’équité et d’efficacité. Il est important que nous reconnaissions les personnes extraordinaires partout dans le monde qui soutiennent cet idéal par leur travail quotidien. »

Le Prix international AFMC-Charles Boelen pour la responsabilité sociale vise à célébrer des personnes ou des organisations dont les réussites professionnelles sont un exemple des principes de responsabilité sociale tels que définis par le Global Consensus for Social Accountability of Medical Schools et autres références reconnues internationalement. Il peut être remis à un individu, une équipe, un département, un établissement, une organisation ou une association dans le milieu universitaire de la santé.

« L’AFMC est fière de s’associer au Dr Charles Boelen, un leader mondial du domaine de la responsabilité sociale, pour créer ce nouveau prix, a déclaré la Dre Geneviève Moineau, présidente-directrice générale de l’AFMC. La responsabilité sociale est un enjeu majeur pour notre organisation et nous avons hâte de remettre ce prix pour la première fois dans le cadre de l’édition 2015 de la Conférence canadienne sur l’éducation médicale qui se tiendra à Vancouver. »


À propos de l’AFMC
L’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) représente les 17 facultés de médecine du Canada et est la voix nationale de la médecine universitaire. Notre organisme a été fondé en 1943 et appuie individuellement et collectivement les facultés de médecine canadiennes par le biais de la promotion de l’éducation médicale, de la recherche et des soins cliniques.

Personne-ressource :
Kate Monfette
Association des facultés de médecine du Canada
613-608-0227